Qui sommes-nous

L'oeuvre spirituelle de saint Jean Eudes se traduit à travers d'autres congrégations que celle du Coeur de Jésus et Marie. C’est l’ensemble de ces congrégation et des laïcs associés qui forment la grande famille eudiste.

 

La fondation de congrégations féminines

En 1641, saint Jean Eudes fonde une congrégation féminine : Notre Dame de la Charité. Cette congrégation a pour mission de venir en aide aux femmes en détresse. En 1835, l'une des soeurs, sainte Marie-Euphrasie Pelletier ouvre une nouvelles branche pour venir en aide aux femmes et aux enfants en difficulté dans d'autres pays que la France : les Soeurs du Bon Pasteur d'Angers.

Pour en découvrir plus :

 

Saint Jean Eudes et la fondation de mouvements pour laïcs

Saint Jean Eudes est également le fondateur d’un mouvement spirituel pour laïcs. Sainte Jeanne Jugan, membre de ce tiers ordre a fondé les Petites Sœurs des Pauvres et Amélie Fristel a fondé les sœurs des Saint Cœurs de Jésus et de Marie.

 Pour aller plus loin

 

D'autres fondations de congrégations

Des eudistes éparpillés par la révolution ont soutenus la fondation d’autres congrégations comme les sœurs du Bon Sauveur de Caen.

 

Chacune de ces congrégations est composée laïcs associés qui cherchent à poursuivre la mission de saint Jean Eudes.

Retrouvez plus d'information surs les Amis et Associés Eudistes ici.

Jean Eudes est né le 14 novembre 1601 à Ri, près d'Argentan. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen. Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile. Il fréquenta la Faculté de théologie de Caen (1621-1623) où il connut l'Oratoire, institut récemment fondé à Paris par Pierre de Bérulle. Jean Eudes, admis à l'Oratoire de Paris (25 mars 1623), poursuivit ses études dans les maisons de Marines et d’Aubervilliers. Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce.

Les deux années suivantes furent un repos forcé, imposé par une grande fatigue. Jean Eudes fit de ce repos une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Ecritures, des Pères et des spirituels. Il comprit de mieux en mieux que le Christ est notre Chef, que nous sommes ses membres et que nous devons vivre de sa vie. Il sera à la fois rénovateur et novateur. Rénovateur de la vie chrétienne, novateur par ses initiatives concrètes.

En 1627, son père lui écrivit que la peste ravageait la région d'Argentan où beaucoup mouraient seuls, sans sacrements. Il partit pour ce premier ministère, puis il rejoignit l’Oratoire de Caen. Dès lors, il se consacra aux missions intérieures. Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ. » Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses.

Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et le 25 mars 1643, avec quelques prêtres, il fonda une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie, dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen. Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu. »

Devenu supérieur d'une congrégation sacerdotale qu'il mit à la disposition des évêques, il fut sollicité pour fonder des séminaires en Normandie et en Bretagne. De 1643 à sa mort, il vécut un temps d'intense action pour le service de l'Eglise. Ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Raillé, vilipendé et calomnié, ce fut un homme à abattre. « La divine Miséricorde, écrit-il dans son Journal, m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites. »

En 1648, Jean Eudes fit célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. Un peu plus tard, en 1672, les communautés eudistes célébrèrent la première fête liturgique du Cœur de Jésus. L’institution de cette fête était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique. Toute sa vie, Jean Eudes avait contemplé l'amour de Dieu. Il l'avait sans cesse découvert dans l'Écriture, médité dans les écrits des spirituels et dans sa prière ; il l'avait reconnu dans la vie, dans son ministère de prêtre.

Saint Jean Eudes mourut à Caen le 19 août 1680 et fut canonisé, le 31 mai 1925, en même temps que Jean-Marie Vianney. Dans le titre de sa canonisation, « Père, docteur et apôtre des cultes liturgiques des Coeurs de Jésus et de Marie », l’Église reconnaît l’engagement missionnaire constant de saint Jean Eudes au service de la vie chrétienne, invitant les baptisés à prendre conscience de l’union qu’ils sont invités à vivre avec le Christ pour ne faire qu’un seul coeur avec Lui et entre eux. Marie est « l’exemplaire » parfait et universel de la vie dans le Christ, elle dont le coeur ne fait qu’un avec celui de son Fils. Saint Jean Eudes demeure ainsi un des grands maîtres de l'École Française de Spiritualité au XVIIe siècle.

Aujourd’hui, les Eudistes sont présents dans 19 pays, sur quatre continents et poursuivent leur mission pour servir le Christ et l’Église, à la suite de saint Jean Eudes.

Brève histoire des eudistes de 1680 à nos jours

Lorsque saint Jean Eudes meurt, le 19 août 1680, la Congrégation de Jésus et Marie compte environ quarante membres, qui plus tard seront appelés « Eudistes ». Ils dirigent six séminaires, en Normandie et en Bretagne, et animent des missions paroissiales. Aujourd'hui en 2020, les Eudistes sont environ 400, en France et dans dix-huit autre pays. Découvrez un résumé de l'histoire des Eudistes de 1680 à aujourd'hui.

La succession Jean Eudes

Une assemblée générale de la Congrégation, tenue à Caen les 26 et 27 juin 1680, a élu un nouveau supérieur général, M. Jean-Jacques Blouet de Camilly. Celui-ci, qui était proche du fondateur, poursuit l’œuvre engagée par lui. Six confrères lui succéderont durant le XVIIIe siècle : ils vont permettre à la Congrégation de connaître une croissance modeste mais régulière, marquée par la fondation de nouveaux séminaires. Ainsi sera offert aux futurs prêtres diocésains, par les Eudistes en même temps que par d’autres Congrégations, un cadre de formation de mieux en mieux structuré et adapté aux besoins. Quelques Eudistes continuent à travailler aux missions paroissiales.

La Révolution Française : dispersion et martyrs

La Révolution française, commencée en 1789, bouleverse complètement la vie de la Congrégation de Jésus et Marie, comme celle de l’ensemble des Congrégations, masculines et féminines. En 1792, toutes les maisons dirigées par les Eudistes sont obligées de fermer, et ceux-ci doivent se disperser, ce qui les place dans la même situation dramatique que les prêtres diocésains : contraints de s’exiler, à moins de vivre dans la clandestinité en s’exposant à la prison et à la mort. Trois Eudistes subissent le martyre au moment des massacres de septembre 1792, et beaucoup d’autres, sans verser leur sang, vont témoigner héroïquement de leur fidélité à l’Église.

Un nouveau départ : les collèges St Martin (Rennes) et St Sauveur (Redon)

Ce n’est que le 9 janvier 1826 que trois Eudistes, bien âgés, se sont retrouvés à Rennes, à l’initiative du Père Pierre Blanchard, pour tâcher de donner un nouveau départ à la Congrégation. Deux prêtres plus jeunes s’étaient joints à eux, dont le Père Jérôme Louïs de la Morinière, qui allait devenir supérieur général en 1830, à la mort du Père Blanchard. Il eut à faire face à bien des difficultés : celle de trouver et de former de nouveaux membres pour Congrégation ; et, parallèlement, la recherche de champs d’apostolat dans lesquels ces ouvriers pourraient poursuivre la mission commencée par le Père Eudes près de deux siècles auparavant,. Le Père de la Morinière n’avait pas les effectifs suffisants prendre en charge la direction de grands séminaires, comme il l’aurait souhaité ; c’est donc surtout dans des collèges secondaires, Saint-Martin de Rennes (fondé en 1829) et Saint-Sauveur de Redon (fondé en 1839) que les Eudistes allaient exercer leur apostolat durant une longue période.

La consolidation : la Roche du Theil

Le successeur du Père Louïs de la Morinière, décédé en 1849, fut le Père Louis Gaudaire. Celui-ci, tout en continuant, pratiquement jusqu’à sa mort en 1870, à diriger le Collège Saint-Sauveur, permit à la Congrégation de se consolider et de croître régulièrement, notamment grâce à l’ouverture, à La Roche du Theil, de la maison de formation des futurs Eudistes.

Fondations en Amérique du Sud

Le généralat suivant, celui du P. Ange Le Doré (1870-1916), a été marqué par une forte expansion en dehors de France. En 1883, sur la demande expresse du Pape Léon XIII, un petit groupe d’Eudistes prit en charge le séminaire de Cartagena, en Colombie. La Congrégation retrouvait ainsi sa mission de formation des prêtres, qu’elle n’avait pu reprendre en France. Cette fondation de Cartagena a été le début d’une implantation qui allait largement s’étendre en Amérique Latine, non seulement en Colombie, mais aussi au Venezuela, en Équateur, au Brésil et en plusieurs autres pays. Le travail de formation des prêtres y a tenu, et y tient toujours, une place importante ; et d’autres œuvres missionnaires, notamment celle du « Minuto de Dios » à Bogotá,(à partir de 1970) connaissent un important rayonnement.


Fondations en Amérique du Nord

En 1890, quelques années après la fondation de Cartagena, un autre groupe d’Eudistes quittait la France pour le Canada, afin de prendre en charge un collège, dans une région francophone de la Province de Nouvelle-Ecosse,. Ainsi commençait en Amérique du Nord une implantation qui allait se développer, notamment dans la Province de Québec et aux Etats-Unis, au service de l’éducation des jeunes, travaillant aussi, en certains lieux et à certaines périodes, dans le domaine de la formation des prêtres et dans le ministère paroissial.

Nouvelles persécutions en France

Il est à noter que les Eudistes français ont fortement aidé et soutenu les implantations de la Congrégation dans les deux Amériques. Cela tient, pour une part, à la persécution qui a sévi en France au début du XXe siècle. Choisissant de s’exiler plutôt que de renoncer à leur appartenance à la Congrégation, un nombre important de confrères ont apporté un précieux concours à l’action de la Congrégation dans les continents où elle était en train de s’enraciner.

Retour dans les collèges

En France, tant bien que mal, la Congrégation a survécu, connaissant des années difficiles, se voyant obligée de transférer sa maison de formation en Belgique. Peu à peu cependant les collèges qu’il avait fallu quitter ont été repris. La suite des événements, en particulier l’évolution des structures de l’éducation en France après la Loi Debré (1959), a cependant conduit la Congrégation à diminuer fortement sa présence dans les collèges, en s’efforçant de développer des implantations de type missionnaire, et en maintenant une présence significative dans plusieurs grands séminaires.

Fondation en Afrique de l'Ouest

C’est à cette époque (précisément en 1958), que la Province eudiste de France s’est engagée au service de l’Église de Côte d’Ivoire, par la création du séminaire national d’Anyama. Peu à peu, dans ce pays comme aussi au Bénin, au Congo, au Burkina Faso, la présence eudiste s’est intensifiée, et des vocations nombreuses de jeunes Africains ont permis la création d’une vice-province, dotée d’une autonomie comparable à celle des provinces établies depuis longtemps dans les deux Amériques et en France.


Fondation en Asie

Un autre continent, l’Asie, vient d’être abordé, il y a quelques années, par la Congrégation. Trois Eudistes de nationalités différentes (un Américain, un Colombien, un Français) forment une communauté aux Philippines, et déjà plusieurs jeunes natifs de ce pays se sont joints à eux en tant que candidats à la Congrégation.

Orientations apostoliques des Eudistes en France

Lors de la 20e Assemblée Provinciale, les Eudistes de France ont définis 4 grandes orientations apostoliques pour la Province de France.

► L'élan missionnaire vers les 18-25 ans et 25-45 ans

Les prêtres Eudistes veulent offrir aux 18-25 ans et 25-45 ans un pas de plus dans leur vocation chrétienne. Les Eudistes souhaitent être particulièrement soucieux de ceux qui, dans ces générations, sont éloignés de la foi.

► La mission de tutelle dans l'Enseignement Catholique

Fort de leur expérience dans l'Enseignement Catholique et attentifs à poursuivre leur engagement pastoral, dans l'esprit de l'école française de spiritualité, les Eudistes choisissent de développer leur implication dans un réseau de tutelles congréganistes. Les Eudistes souhaitent donc veiller à l'accompagnement pastoral et à la formation des membres des communautés éducatives.

► L'investissement dans les équipes de séminaire

Depuis toujours les Eudistes sont engagés dans la formation initiale des prêtres. Les Eudistes souhaitent veulent renforcer les équipes où ils sont déjà présents pour continuer d'y partager la richesse de la tradition de formation française de spiritualité, en particulier par le signe de la vie communautaire.

► La création d'équipes mobiles de formateurs

Enracinés dans la vie diocésaine, investis dans les paroisses, attentifs à la formation de bons ouvriers de l'Evangile, les Eudistes souhaitent répondre aux demandes ponctuelles des Eglises locales par la création "d'équipes mobiles de formation".

 

Ministères et apostolats des prêtres Eudistes en France

☛ 3 paroisses confiées aux prêtres Eudistes
☛ 1 centre spirituel
☛ 3 établissements scolaires privés catholiques sous tutelle eudiste
☛ 2 foyers d'étudiants animés par les Eudistes
☛ 1 séminaire confié aux prêtres Eudistes
☛ Cours de théologie dans divers lieux ( Séminaire Saint-Sulpice, séminaire GFU, Institut Catholique de Paris etc )
☛ Aumônerie de divers groupes (aumônier en prison, aumônerie militaire, Equipes Notre-Dame, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, laïcs associés eudistes, couples, religieuses, etc)
☛ Prédication de retraites

Les Eudistes : une Société de Vie Apostolique internationale

Evangéliser et former des bons ouvriers de l'Evangile

En 1643, Jean Eudes rassemble quelques compagnons pour vivre une double mission pour dynamiser la vie chrétienne de tous les baptisés : porter la Parole de Dieu pour en vivre et former des prêtres "selon le Cœur de Dieu". Ce qui caractérise la Congrégation de Jésus et Marie, communément appelée « les Eudistes », c’est donc sa double finalité apostolique : « collaborer à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile » (Constitutions, n°10).

Cette société de vie apostolique internationale rassemble des prêtres, des diacres et des laïcs catholiques, incorporés ou associés, qui partagent leur vie de prière, leurs expériences et leurs engagements apostoliques. Jean Eudes, saisi par l’amour du Christ, a porté dans son cœur les détresses et les besoins des hommes et des femmes de son temps : à la suite de leur fondateur, les Eudistes cherchent à ouvrir, avec audace, des voies pour faire grandir le Royaume de Dieu.

Des ministères et apostolats variés

Pour cela, la vie fraternelle en communauté leur est proposée comme un bon moyen de parvenir à la perfection de la charité vers laquelle doit tendre tout baptisé, tout prêtre, tout disciple du Christ. Les Eudistes « travaillent à l’annonce de l’Evangile et au renouvellement de la foi par le témoignage de leur vie, leur prière, leur enseignement et l’accomplissement  des diverses tâches pastorales » (Constitutions, n°23). Les missions qui leur sont confiées sont variées : paroisses, accompagnement de l’Enseignement catholique, centres spirituels de retraite, séminaires, formation des laïcs, aumôneries etc.

Afin que l’évangélisation porte des fruits durables, saint Jean Eudes s’est dévoué de tout son être à la formation des prêtres. Les Eudistes travaillent à la formation des bons ouvriers de l’Évangile et sont engagés dans l’éveil des vocations, la formation dans les séminaires et le service des prêtres.

Ainsi les Eudistes cherchent à faire vivre et régner Jésus de plus en plus, et se donnent au service du Christ et de son Église, "corde magno et animo volenti" (avec un grand coeur et un grand amour).

Une présence dans 19 pays

La congrégation compte aujourd’hui près de 400 eudistes, dans dix-neuf pays et sur quatre continents : en France (sept communautés dans six diocèses), en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord et aux Philippines. En ces différents lieux, des laïcs, appelés « amis » ou « associés », partagent avec les Eudistes leur patrimoine spirituel et leur propre expérience apostolique.

Back to top
Les cookies nous permettent plus facilement de vous proposer des services. En utilisant nos services, vous nous autorisez à utiliser des cookies.
Plus d' informations Ok