D’où vient l’engagement eudiste dans l’enseignement catholique ?
Durant le 1er Empire, les Eudistes ont reçu de l’archevêque de Rennes la responsabilité d’un collège. Ce collège est devenu le lycée Saint-Martin et est toujours sous tutelle eudiste. Le même évêque a ensuite confié aux eudistes le collège Saint-Sauveur de Redon. Ainsi ont-ils été reconnus peu à peu comme congrégation enseignante. En 1905, les eudistes prendront la direction du collège Saint Jean-Hulst à Versailles.
Lors du Concile Vatican II, le pape Jean XXIII a demandé à chaque congrégation de revenir à ses intuitions initiales. Ceci a provoqué chez les Eudistes une grande transformation. La direction de la plupart des collèges a été remise à des laïcs, et la plupart de nos établissements ont été remis aux diocèses.
3 établissements sous tutelle eudiste
Aujourd'hui, trois établissements sont placés sous tutelle eudiste. Par cette tutelle, les Eudistes, par l'implication de prêtres dans l'animation pastorale, se préoccupent de l'éducation des enfants à l'école de la spiritualité de Saint Jean Eudes. Ils prennent ainsi en compte les 4 dimensions d'une personne humaine : la dimension corporelle, intellectuelle, spirituelle et affective.
Ces trois établissements sont :
Collège Lycée Saint Martin de Rennes : ce collège - lycée de 2200 élèves propose une formation générale et technique. On y retrouve les grandes filières générales, un BTS "Service et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social", et une filière Médico Sociale. Le lycée dispose également d'une section européenne, d'une section orientale. Sur le site de Sainte Geneviève, une section Design est ouverte, ainsi qu’un lycée du soir.
Saint Jean Hulst (Versailles) : de la maternelle à la terminale, cet établissement forme les élèves en vue d'un baccalauréat général. Il compte 3000 élèves.
Le Bon Sauveur (Vésinet) : cet établissement de 1600 élèves accueille des jeunes de la maternelle à la terminale et propose une formation au baccalauréat général.
Un réseau intertutelle de 3 congrégations
Depuis le début des années 2000, les Eudistes sont présents d’une autre manière dans l’enseignement catholique, par l’exercice de la tutelle. C’est à ce moment-là qu’est née une dynamique intertutelle. C’est une fédération de trois congrégations proches qui s’entraident à vivre la tutelle. Après des variations dans la composition, cette mutualisation de l’exercice de la tutelle rassemble les réseaux de l’Oratoire, des Lazaristes et des Eudistes. Cette association permet la mise en relation des établissements au travers d’orientations éducatives communes, de sessions de formation, et de journées de réflexion des chefs d’établissement.
Si Saint Jean-Eudes a fondé les Eudistes pour la formation des prêtres, il a aussi voulu en faire une congrégation missionnaire. C’est pourquoi en 2011, l’assemblée provinciale des Eudistes de France a reconnu à l’unanimité que l’Enseignement catholique est un lieu de mission. Ainsi les Eudistes aident l’Église de France en contribuant avec d’autres à la part congréganiste de l’Enseignement catholique.
Les Eudistes ont ainsi la conviction qu’au travers du charisme de chaque congrégation, c’est toute une ouverture spirituelle et anthropologique qui est offerte aux jeunes et à leurs familles pour contribuer à la construction du monde et de la société.
Les établissements
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La Province de France de la Congrégation de Jésus et Marie est reconnue légalement par le décret INT A 8800229 D en date du 20 juillet 1988 (JO du 27/07/1988)
Ce statut juridique permet aux personnes qui le désirent de faire des dons ou des legs à la Congrégation.
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Pour toute correspondance et toute demande de renseignements :
Economat Provincial des Eudistes
1, rue Jean Dolent
75014 PARIS
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En 2004, les eudistes ont ouvert un foyer étudiant au sein de leur maison d’accueil à Paris, pour des jeunes soucieux d'allier vie d'étude, vie fraternelle et vie spirituelle
1 rue Jean Dolent - 75014 PARIS
01 44 08 70 09 (responsable du foyer étudiant)
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(Métro Glacière - Ligne 6)
Documents 2020 / 2021 :
Le règlement intérieur du foyer
A qui s’adresse le Foyer ?
Le foyer s'adresse aux garçons en début d’études (médecine, classes préparatoires, Science-Po, droit, école de commerce, …) qui souhaitent disposer d'un cadre privilégié au coeur de Paris. Le foyer dispose de 27 places et les étudiants sont amenés à vivre ensemble dans les 2 étages qui leur sont réservés. Le foyer encourage les étudiants à un partage de vie fraternelle et spirituelle en permettant l'entraide et une répartition des services.
4 "unités de vie" pour se construire pendant ses études
Le foyer est divisé en 4 "unités de vie" constituées autour d'un petite cuisine. Hormis le repas du mardi soir qui est un repas communautaire, les étudiants sont responsables de la préparation des repas et de la gestion de la cuisine. Ces unités de vie permettent aux étudiants de retrouver une échelle de camaraderie à 5 ou 6 en vivant l'apprentissage de la cuisine et de l'entretien domestique.
Les unités sont constituées par l'équipe d'animation selon les demandes des étudiants soit en respectant les filières académique soit en les mélangeant. Cette équipe d'animation se compose du prêtre eudiste responsable du foyer et de deux étudiants plus âgés. Leur rôle est de préparer l'animation de la soirée du mardi soir et susciter la participation de tous à la vie du foyer. Ils se chargent également de la préparation du débat mensuel et de l'animation de la prière hebdomadaire.
Le foyer veut donc amener les étudiants à vivre avec d'autres dans une dimension d'épanouissement de la vie chrétienne. Il cherche à permettre aux jeunes de réussir leurs études tout en les accompagnant dans leur croissance intellectuelle et spirituelle.
Se sentir bien au Foyer
La charte du foyer vise à « permettre à chacun de se construire, libre et responsable, attentif aux besoins des autres et capable de rendre compte du sens qu’il veut donner à sa vie ». Aussi, chaque étudiant doit :
- se donner les moyens de travailler (personnellement et en soutien réciproque)
- s'engager pour construire un climat de vie fraternelle
- vouloir se prendre en charge au quotidien
- désirer structurer et accroître sa vie spirituelle
- saisir les occasions de prendre des responsabilités
Les eudistes proposent des possibilités de faire des retraites, d'une journée ou plus.
Beaucoup de pères eudistes animent des retraites individuelles ou en groupes.
Se renseigner auprès d'un prêtre eudiste.
Ils participent aussi à l'animation du centre spirituel de LA ROCHE DU THEIL
Des renseignements sur ce lieu et son programme sur le site : http://larochedutheil.fr/
Toute l’année… Le centre est ouvert également…
Centre de La Roche du Theil
BP. 30328 35603 Redon Cedex
Téléphone : 02 99 71 11 46
Fax : 02 99 71 65 12
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Secrétariat : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site internet : larochedutheil.fr
Vous vous appelez la Congrégation de Jésus et Marie ou les Eudistes ? Quelle est la différence ?
La Congrégation de Jésus et Marie est le nom officiel et juridique de notre société de vie apostolique. Mais, on nous appelle aussi les Eudistes, car notre fondateur est Saint Jean Eudes.
Etes-vous une congrégation religieuse ou un institut de vie consacrée ?
La Congrégation de Jésus et Marie, appelée aussi les Eudistes, est une société de vie apostolique. Contrairement à un institut de vie consacrée, les Eudistes ne sont pas considérés comme des religieux. En ce sens, ils ne prononcent pas les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, comme le font les membres d’instituts de vie consacrée, comme les Dominicains, les Jésuites ou les Franciscains. La mission première d’une société de vie apostolique est l’apostolat qui peut prendre des formes très diverses ( paroisse, éducation, prédication de retraites, aumônerie de prison, hôpitaux etc ).
Quels sont les ministères des prêtres eudistes ?
Les ministères des prêtres eudistes sont très variés : paroisses, aumônier dans des établissements privés catholique, en prison, centres spirituels, formation initiale et continue des prêtres, prédication de retraites, aumônerie de divers groupes ( aumônerie militaire, Equipes Notre-Dame, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, laïcs associés eudistes, couples, religieuses, anciens sdf etc ), et des baptisés.
Vivez-vous en communauté ?
Oui, en France, aujourd’hui, 50 prêtres environ et candidats en formation sont répartis dans 7 communautés. Nos communautés sont donc généralement petites.
Quel est votre spiritualité ?
La spiritualité eudiste vise à former de plus en plus « Jésus Christ en nous » afin que le Christ prenne de plus en plus de place en nous. Notre spiritualité est aussi très axée sur le baptême dans une communion au cœur de Jésus et de Marie.
Qui est Saint Jean Eudes ?
Saint Jean Eudes est notre fondateur. Il a fondé des séminaires, il a également prêché avec beaucoup de zèle de nombreuses missions en France dans des paroisses. Nous vous invitons à découvrir sa vie ici.
Combien y-a-t-il d’eudistes en France ? Avez-vous des vocations ?
On compte environ 50 prêtres eudistes en France, dont quelques candidats en formation. Les prêtres eudistes sont aussi entourés d’amis et de laïcs associés qui les accompagnent dans leurs missions apostoliques, et qui partagent leur spiritualité.
Je n’aime pas trop voyager à l’international. Si je deviens prêtre Eudiste, est-ce que je vivrai toute ma vie en France ?
Les Eudistes forment une petite congrégation internationale composée de plusieurs provinces. Un prêtre eudiste est incorporé à la Congrégation mais reste lié à la province de France. Sauf s’il reçoit une vocation particulière ou s’il en fait librement la demande, il exerce ordinairement son ministère en France. Lors de la formation initiale, une expérience internationale est souvent prévue dans une autre province.
Quelle est l’âge limite pour devenir prêtre eudiste ?
Au vu de la durée de la formation initiale d’un futur prêtre eudiste, on estime que l’âge limite est 50 ans. Cependant, comme Dieu appelle à tout âge, des exceptions sont évidemment possibles. Pour cela, nous vous invitons à prendre contact avec le délégué des vocations.
Et si je suis étudiant, faut-il que j'arrête mes études tout de suite ?
Tout de suite ... non ! Il est souvent intéressant d'achever un cycle d'études commencé ... Et puis cela donne un peu de recul et de temps pour poursuivre le discernement
Faut-il un niveau intellectuel particulier pour devenir eudiste ?
Non, il n'est pas nécessaire d'avoir fait de grandes études ! Devenir prêtre ne demande pas que des aptitudes intellectuelles, mais aussi des qualités humaines, spirituelles et pastorales. Le but premier est d’abord de former un cœur de pasteur.
Et si je suis étudiant, faut-il que j'arrête mes études tout de suite ?
Tout de suite ... non ! Il est souvent intéressant d'achever un cycle d'études commencé ... Et puis cela donne un peu de recul et de temps pour poursuivre le discernement
Puis-je devenir eudiste si je suis déjà séminariste ?
Oui ... mais il est important que tu discernes bien, en dialogue avec les responsables de ta formation, et en te donnant les moyens de découvrir qui sont les eudistes. Toutes tes années de formation antérieures sont prises en compte ... La formation eudiste - les 4 années de probation dont l'année d'approfondissement - s'inscrit dans la formation habituelle des prêtres diocésains.
Quel est la formation pour devenir prêtre eudiste ?
La formation se compose généralement d’un temps de découverte ( qui ressemble à un postulat de quelques mois ), puis d’un temps de probation d’au moins quatre ans. Après le temps de probation, le candidat eudiste est définitivement incorporé à la Congrégation de Jésus et Marie.
Le temps de probation comprend la formation presbytérale.
Nous vous invitons à consultez cette page pour obtenir plus de renseignements sur la formation.
Comment devenir prêtre eudiste ?
Si tu veux devenir prêtre eudiste, il faut, dans un premier temps, prendre contact avec le délégué pour les Vocations. Peu à peu, tu feras connaissance des eudistes et de leurs projets. Si la vie eudiste t'intéresse, tu pourras commencer ta formation et entrer en probation.
Vous voulez réfléchir à devenir prêtre eudiste ? Envoyez un email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jean Eudes est né le 14 novembre 1601 à Ri, près d'Argentan. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen. Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile. Il fréquenta la Faculté de théologie de Caen (1621-1623) où il connut l'Oratoire, institut récemment fondé à Paris par Pierre de Bérulle. Jean Eudes, admis à l'Oratoire de Paris (25 mars 1623), poursuivit ses études dans les maisons de Marines et d’Aubervilliers. Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce.
Les deux années suivantes furent un repos forcé, imposé par une grande fatigue. Jean Eudes fit de ce repos une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Ecritures, des Pères et des spirituels. Il comprit de mieux en mieux que le Christ est notre Chef, que nous sommes ses membres et que nous devons vivre de sa vie. Il sera à la fois rénovateur et novateur. Rénovateur de la vie chrétienne, novateur par ses initiatives concrètes.
En 1627, son père lui écrivit que la peste ravageait la région d'Argentan où beaucoup mouraient seuls, sans sacrements. Il partit pour ce premier ministère, puis il rejoignit l’Oratoire de Caen. Dès lors, il se consacra aux missions intérieures. Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ. » Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses.
Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et le 25 mars 1643, avec quelques prêtres, il fonda une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie, dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen. Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu. »
Devenu supérieur d'une congrégation sacerdotale qu'il mit à la disposition des évêques, il fut sollicité pour fonder des séminaires en Normandie et en Bretagne. De 1643 à sa mort, il vécut un temps d'intense action pour le service de l'Eglise. Ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Raillé, vilipendé et calomnié, ce fut un homme à abattre. « La divine Miséricorde, écrit-il dans son Journal, m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites. »
En 1648, Jean Eudes fit célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. Un peu plus tard, en 1672, les communautés eudistes célébrèrent la première fête liturgique du Cœur de Jésus. L’institution de cette fête était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique. Toute sa vie, Jean Eudes avait contemplé l'amour de Dieu. Il l'avait sans cesse découvert dans l'Écriture, médité dans les écrits des spirituels et dans sa prière ; il l'avait reconnu dans la vie, dans son ministère de prêtre.
Saint Jean Eudes mourut à Caen le 19 août 1680 et fut canonisé, le 31 mai 1925, en même temps que Jean-Marie Vianney. Dans le titre de sa canonisation, « Père, docteur et apôtre des cultes liturgiques des Coeurs de Jésus et de Marie », l’Église reconnaît l’engagement missionnaire constant de saint Jean Eudes au service de la vie chrétienne, invitant les baptisés à prendre conscience de l’union qu’ils sont invités à vivre avec le Christ pour ne faire qu’un seul coeur avec Lui et entre eux. Marie est « l’exemplaire » parfait et universel de la vie dans le Christ, elle dont le coeur ne fait qu’un avec celui de son Fils. Saint Jean Eudes demeure ainsi un des grands maîtres de l'École Française de Spiritualité au XVIIe siècle.
Aujourd’hui, les Eudistes sont présents dans 19 pays, sur quatre continents et poursuivent leur mission pour servir le Christ et l’Église, à la suite de saint Jean Eudes.
Lorsque saint Jean Eudes meurt, le 19 août 1680, la Congrégation de Jésus et Marie compte environ quarante membres, qui plus tard seront appelés « Eudistes ». Ils dirigent six séminaires, en Normandie et en Bretagne, et animent des missions paroissiales. Aujourd'hui en 2020, les Eudistes sont environ 400, en France et dans dix-huit autre pays. Découvrez un résumé de l'histoire des Eudistes de 1680 à aujourd'hui.
Une assemblée générale de la Congrégation, tenue à Caen les 26 et 27 juin 1680, a élu un nouveau supérieur général, M. Jean-Jacques Blouet de Camilly. Celui-ci, qui était proche du fondateur, poursuit l’œuvre engagée par lui. Six confrères lui succéderont durant le XVIIIe siècle : ils vont permettre à la Congrégation de connaître une croissance modeste mais régulière, marquée par la fondation de nouveaux séminaires. Ainsi sera offert aux futurs prêtres diocésains, par les Eudistes en même temps que par d’autres Congrégations, un cadre de formation de mieux en mieux structuré et adapté aux besoins. Quelques Eudistes continuent à travailler aux missions paroissiales.
La Révolution française, commencée en 1789, bouleverse complètement la vie de la Congrégation de Jésus et Marie, comme celle de l’ensemble des Congrégations, masculines et féminines. En 1792, toutes les maisons dirigées par les Eudistes sont obligées de fermer, et ceux-ci doivent se disperser, ce qui les place dans la même situation dramatique que les prêtres diocésains : contraints de s’exiler, à moins de vivre dans la clandestinité en s’exposant à la prison et à la mort. Trois Eudistes subissent le martyre au moment des massacres de septembre 1792, et beaucoup d’autres, sans verser leur sang, vont témoigner héroïquement de leur fidélité à l’Église.
Ce n’est que le 9 janvier 1826 que trois Eudistes, bien âgés, se sont retrouvés à Rennes, à l’initiative du Père Pierre Blanchard, pour tâcher de donner un nouveau départ à la Congrégation. Deux prêtres plus jeunes s’étaient joints à eux, dont le Père Jérôme Louïs de la Morinière, qui allait devenir supérieur général en 1830, à la mort du Père Blanchard. Il eut à faire face à bien des difficultés : celle de trouver et de former de nouveaux membres pour Congrégation ; et, parallèlement, la recherche de champs d’apostolat dans lesquels ces ouvriers pourraient poursuivre la mission commencée par le Père Eudes près de deux siècles auparavant,. Le Père de la Morinière n’avait pas les effectifs suffisants prendre en charge la direction de grands séminaires, comme il l’aurait souhaité ; c’est donc surtout dans des collèges secondaires, Saint-Martin de Rennes (fondé en 1829) et Saint-Sauveur de Redon (fondé en 1839) que les Eudistes allaient exercer leur apostolat durant une longue période.
Le successeur du Père Louïs de la Morinière, décédé en 1849, fut le Père Louis Gaudaire. Celui-ci, tout en continuant, pratiquement jusqu’à sa mort en 1870, à diriger le Collège Saint-Sauveur, permit à la Congrégation de se consolider et de croître régulièrement, notamment grâce à l’ouverture, à La Roche du Theil, de la maison de formation des futurs Eudistes.
Le généralat suivant, celui du P. Ange Le Doré (1870-1916), a été marqué par une forte expansion en dehors de France. En 1883, sur la demande expresse du Pape Léon XIII, un petit groupe d’Eudistes prit en charge le séminaire de Cartagena, en Colombie. La Congrégation retrouvait ainsi sa mission de formation des prêtres, qu’elle n’avait pu reprendre en France. Cette fondation de Cartagena a été le début d’une implantation qui allait largement s’étendre en Amérique Latine, non seulement en Colombie, mais aussi au Venezuela, en Équateur, au Brésil et en plusieurs autres pays. Le travail de formation des prêtres y a tenu, et y tient toujours, une place importante ; et d’autres œuvres missionnaires, notamment celle du « Minuto de Dios » à Bogotá,(à partir de 1970) connaissent un important rayonnement.
En 1890, quelques années après la fondation de Cartagena, un autre groupe d’Eudistes quittait la France pour le Canada, afin de prendre en charge un collège, dans une région francophone de la Province de Nouvelle-Ecosse,. Ainsi commençait en Amérique du Nord une implantation qui allait se développer, notamment dans la Province de Québec et aux Etats-Unis, au service de l’éducation des jeunes, travaillant aussi, en certains lieux et à certaines périodes, dans le domaine de la formation des prêtres et dans le ministère paroissial.
Il est à noter que les Eudistes français ont fortement aidé et soutenu les implantations de la Congrégation dans les deux Amériques. Cela tient, pour une part, à la persécution qui a sévi en France au début du XXe siècle. Choisissant de s’exiler plutôt que de renoncer à leur appartenance à la Congrégation, un nombre important de confrères ont apporté un précieux concours à l’action de la Congrégation dans les continents où elle était en train de s’enraciner.
En France, tant bien que mal, la Congrégation a survécu, connaissant des années difficiles, se voyant obligée de transférer sa maison de formation en Belgique. Peu à peu cependant les collèges qu’il avait fallu quitter ont été repris. La suite des événements, en particulier l’évolution des structures de l’éducation en France après la Loi Debré (1959), a cependant conduit la Congrégation à diminuer fortement sa présence dans les collèges, en s’efforçant de développer des implantations de type missionnaire, et en maintenant une présence significative dans plusieurs grands séminaires.
C’est à cette époque (précisément en 1958), que la Province eudiste de France s’est engagée au service de l’Église de Côte d’Ivoire, par la création du séminaire national d’Anyama. Peu à peu, dans ce pays comme aussi au Bénin, au Congo, au Burkina Faso, la présence eudiste s’est intensifiée, et des vocations nombreuses de jeunes Africains ont permis la création d’une vice-province, dotée d’une autonomie comparable à celle des provinces établies depuis longtemps dans les deux Amériques et en France.
Un autre continent, l’Asie, vient d’être abordé, il y a quelques années, par la Congrégation. Trois Eudistes de nationalités différentes (un Américain, un Colombien, un Français) forment une communauté aux Philippines, et déjà plusieurs jeunes natifs de ce pays se sont joints à eux en tant que candidats à la Congrégation.
Lors de la 20e Assemblée Provinciale, les Eudistes de France ont définis 4 grandes orientations apostoliques pour la Province de France.
Les prêtres Eudistes veulent offrir aux 18-25 ans et 25-45 ans un pas de plus dans leur vocation chrétienne. Les Eudistes souhaitent être particulièrement soucieux de ceux qui, dans ces générations, sont éloignés de la foi.
Fort de leur expérience dans l'Enseignement Catholique et attentifs à poursuivre leur engagement pastoral, dans l'esprit de l'école française de spiritualité, les Eudistes choisissent de développer leur implication dans un réseau de tutelles congréganistes. Les Eudistes souhaitent donc veiller à l'accompagnement pastoral et à la formation des membres des communautés éducatives.
Depuis toujours les Eudistes sont engagés dans la formation initiale des prêtres. Les Eudistes souhaitent veulent renforcer les équipes où ils sont déjà présents pour continuer d'y partager la richesse de la tradition de formation française de spiritualité, en particulier par le signe de la vie communautaire.
Enracinés dans la vie diocésaine, investis dans les paroisses, attentifs à la formation de bons ouvriers de l'Evangile, les Eudistes souhaitent répondre aux demandes ponctuelles des Eglises locales par la création "d'équipes mobiles de formation".
☛ 3 paroisses confiées aux prêtres Eudistes
☛ 1 centre spirituel
☛ 3 établissements scolaires privés catholiques sous tutelle eudiste
☛ 2 foyers d'étudiants animés par les Eudistes
☛ 1 séminaire confié aux prêtres Eudistes
☛ Cours de théologie dans divers lieux ( Séminaire Saint-Sulpice, séminaire GFU, Institut Catholique de Paris etc )
☛ Aumônerie de divers groupes (aumônier en prison, aumônerie militaire, Equipes Notre-Dame, Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, laïcs associés eudistes, couples, religieuses, etc)
☛ Prédication de retraites
1 rue Jean Dolent 75014 Paris
Tel : 01.44.08.78.30
Fax : 01.47.07.26.74
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Foyer Saint Jean Eudes à Paris
Tel : 01.44.08.70.00 (9h - 12h)
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Centre de La Roche du Theil
Tel : 02 99 71 11 46
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Foyer Saint Jean Eudes à Paris
Tel : 01.44.08.70.09 (responsable)
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Foyer du bienheureux Ancel à Versailles
Tel : 01 39 23 83 53 (responsable)
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Devenir prêtre eudiste
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Devenir associé ou ami eudiste et connaître nos propositions
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Inviter un prêtre Eudiste à prêcher une retraite, une récollection ou une conférence
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Faire une demande d’interview
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Contacter le webmaster/service communication
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